RESPECT
Hommage à Jacques BENSE

 2003-2013-

Jacques et Marie-France BENSE ont fait ensemble  des démonstrations de danse de salon télévisées.

  ET EN CADENCE S’IL VOUS PLAIT.

Jacques BENSE Conseiller artistique du « Bal », le film d’Ettore Scola

   Serge Lifar a appris avec Jacques BENSE les danses de société.

Jacques BENSE  c’est aussi l’imitation du pas du train à l’ORTF dans une émission de jeu de Jacques FABRI : «  Tutti FABRI» le dimanche après midi vers 14h30 dans les années 1970.

Les claquettes ne sont pas un art mineur et superficiel Pour toutes les générations, les claquettes restent synonymes de charme et d’élégance, de vivacité et de rythme, de joie de vivre et de formidable exercice musculaire.

Quel entretien pour le corps !  La Fraîcheur, la souplesse. Dans la danse à claquettes, on doit entendre le son des battements. Le danseur peut alors jouer sur la force : Donner une série de rythmes à peine perceptibles pour ensuite frapper très fort.

Bibliothèque Municipale de SALON DE PROVENCE,CD que vous pouvez acheter à la FNAC

Hommage Jacques BENSE et remerciements à Marie-France et Frederick BENSE

Texte de Frederick et Marie-France BENSE

Chers comédiens, danseurs et professeurs de claquettes, Tous vous vous souviendrez de sa gentillesse et de son amour des choses de la vie.

Jacques BENSE donnait toujours sans regarder, sans compter.

Mêle dans l’adversité, la maladie, même très diminué, il est toujours resté fidèle à lui-même, sans crainte, sans peur ni amertume de ne plus être un grand danseur.

Toujours combatif avec une grande force de caractère et plein de courage avec une éternelle joie de vivre qu’il nous faisait partager.

Nous nous souviendrons tous de son sourire radieux avec lequel il nous accueillait, même dans la maladie, aussi bien les personnes qui l’aimaient que celles qui lui avaient causé du chagrin.

Malgré sa notoriété et son talent il restera toujours à l’écoute et humble envers son prochain, d’une qualité de cœur immense.

L’Histoire d’une vie d’un grand homme  

Jacques BENSE

Né à Paris dans le 15^ème arrondissement  présenté dans le milieu du spectacle Maître, cher Maître, il devint le plus jeune ingénieur de France à l’âge de 19 ans en sortant de l’Ecole Technique d’Agriculture d’Aurillac et devient ensuite , Ingénieur de l’Institut des Hautes Etudes Agraires à la Sorbonne.

Ses études d’ingénieurs  finies, il apprend à danser  « ça te sera utile dans les réceptions mondaines avec ton métier d’ingénieur »  lui disait-on.

Un an plus tard, avec sa partenaire, ils passent un concours international de danse de salon et remportent le championnat.

Puis vient l’heure de l ‘armée, il devient sous-officier, sachant bien nager, il passe l’examen et devient maître-nageur sauveteur militaire.

Passionné aussi d’échec, il a eu l’occasion de jouer avec le champion des Indes et le maître Tartakower.

Lors d’une permission, il va à un spectacle de music-hall où des danseurs noirs faisaient une démonstration de claquettes :

« À ce moment-là, ce fut une révélation et le grand amour de ma vie... pas les danseurs mais les claquettes !  »

Il travaille alors la danse classique avec les sœurs Lebowitz  et en récompense, lui offrent quelques pas de claquettes qui existent dans le folklore russe.

Puis viennent à Paris « les Five Hot Shoot » pour présenter leurs numéros, Monsieur Jacques BENSE prend avec eux des leçons pendant un mois...après leur d épart il ne trouve plus de professeur.

Faute de quoi, il retourne au classique avec Léo Staats, maître de ballet à l’opéra et à l’acrobatie chez Saulnier.

A partir de là, avec sa forte imagination, Jacques BENSE, crée des pas de claquettes mêlés à de la danse de salon, danse acrobatique et danse classique.

En 1934, entre au conservatoire des arts cinématographiques ; remporte les trois années suivantes les championnats du monde de claquettes.

Jacques BENSE devient maître de danse et chorégraphe.

Il invente une méthode d’écriture des claquettes basée sur l’écriture musicale. Par son amour du travail, son talent, son halant et ses chorégraphies originales, il fait les premières pages des journaux du spectacle.

Toujours dans une grande simplicité et humilité, c’est avec ses danses qu’il parcourt le monde sur des scènes prestigieuses.

Eclate la guerre ! De sa compagnie ils reviennent à 9 sur 180.Très croyant, il a toujours remercié e seigneur pour cela. Après la guerre, Jacques BENSE continue son métier et commence à donner des cours ; il s’installe 177 rue du faubourg poissonnière ou il formera pendant plus de 50 ans nombre de danseurs, professeurs et comédiens.

Toujours dans le souci d’aider son prochain, son ami, il aidera de nombreux élèves qu’il a formés à faire le métier.

Il crée sa méthode de claquettes toujours enseignée, écrit des livres sur la danse de salon et une méthode en 100 leçons. Agrégé en danse et conférencier il est surnommé le sourire de la France. L’âge venant, il se concentre essentiellement sur l’enseignement et crée la Fédération Internationale de Danse à Claquettes.

Jacques et Marie-France BENSE se rencontre en 1965, Madame Marie-France BENSE sera sa collaboratrice et ils partageront 35 années de bonheur, de travail, et de complicité.

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